PHOTOS DU VILLAGE
Marché hebdomadaire du vendredi matin
Véritable reflet de la vie de notre village, le marché hebdomadaire du vendredi matin est un témoignage de convivialité.
Une des plus belles façons de découvrir Saint-Pompon et ses habitants.
Saint-Pompon le coeur du village
Où commence le Massif-central ? Voilà une question qui autorise x réponses.
Dans le sud du Périgord noir on admettait volontiers, jadis, que Saint-Pompon en était une des portes. Pourquoi ?
Saint-Pompon, même aux temps les plus humides de l'année, présente quelques collines bien stériles qui attestent l'usure du vieux socle primaire du plissement hercynien. Tout près de là, quelques gisements de carbonifère vérrouillent cette période que les gens de moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.
Rédacteur : Pierre FABRE
Vue de Saint Pompon
Saint-Pompon est, ponctuellement arrosé par le Mandalou, ru souvent à sec, qui au début du XXème siècle, surprit par sa fureur et emporta deux jeunes enfants.
Le Mandalou, un peu en aval du bourg, se déverse dans la lousse.
Le porche
Au XIVe siècle, la guerre de cent ans entraîna
la fortification du bourg grâce aux anglais.
Aujourd'hui, il en reste une porte recouverte de mâchicoulis.
Intérieur de l'église
La majorité des gens n'avaient pas d'argent. On remarque d'ailleurs que des dons faits au curé chaque année étaient faits en nature : noix, vin, pommes-de-terre, seigle, haricots, châtaignes, froment, dindes, poulets, poires, paille, oeufs, eau de vie, fagots, perdrix, pigeons ...
En 1873, on comptait 20 mendiants dans la commune et deux enfants "assistés". Il y avait un bureau de bienfaisance qui distribuait des secours aux pauvres. Les conditions d'hygiène déplorables et la misère qui sévissaient alors expliquent la mortalité infantile (nombreux étaient ceux qui mouraient au bout de quelques heures, quelques jours, ou quelques mois), et le nombre d'"enfants exposés", c'est à dire abandonnés dans la rue, âgés seulement de quelques jours.
Le curé ne faisait pas payer les pauvres pour les enterrements.
Extrait de "l'histoire de saint-Pompon" de Jean TABANOU