Beurre de truffe à la façon de René
Ingrédients : 50 g de truffes, 50 g de beurre doux, 1 bouillon de cube de boeuf, 1 cuillère à café d'armagnac ou de cognac.
Râper les truffes, couper le beurre froid en lamelles, émietter le bouillon de cube, placer le tout dans un récipient, ajouter l'alcool attendre environ 2 heures. Puis écraser le tout à la fourchette pour rendre l'ensemble homogène.
Placer la préparation dans une boite hermétique,
laisser 24 heures au réfrigérateur avant de le consommer.
Soit à consommer de suite sur toastes
ou vous pouvez le conserver au congélateur.
Pour cela faire un boudin et le filmer.
Lorsque vous le désirez vous tranchez un morceau selon vos besoins.
Bon appétit !
Les Maires de Saint-Pompon depuis 1790
De 1790 à 1793 : MARAVAL
De 1793 à 1796 : SEGUREL Guillaume
De 1796 à 1799 : MANIERE
De 1799 à 1800 : GIBERT Jacques
De 1800 à 1812 : CARRIER LADEVEZE Elie
De 1812 à 1817 : LADEVEZE Joseph
De 1817 à 1830 : De PHILIP de SAINT VIANCE Jean Louis Joseph, Marquis de Saint Viance, Capitaine de Cavalerie des Ducs de Berry, d'Angoulème et du Prince de Condé.
De 1830 à 1846 : MARAVAL Antoine
De 1846 à 1851 : SEPIERE Pierre Léon
De 1851 à 1856 : BOUYSSONNET Jean
De 1856 à 1871 : De LAULANIE J.
DE 1871 à 1875 : RAJAUD
De 1875 à 1904 : BOUYSSONNET Jean Eugène Capitaine, Chevalier de la légion d'honneur.
De 1904 à 1908 : LEBRALY Victor
De 1908 à 1919 : PRUNIS Jean
De 1919 à 1935 : LEBRALY Jean
De 1935 à 1937 : DELMAS Léon
De 1937 à 1971 : BUFFARD Fernand
De 1971 à 1989 : BOUYSSOU Pierre
De 1989 à 2008 : CRAMAREGEAS Christian
De 2008 à 2020 : MICHEL Thomas
De 2020 à : HENRY Carole
Thomas Michel maire de Saint-Pompon depuis 2008
Thomas Michel a été élu maire en mai 2008 à l'âge de 31 ans, il est sûrement le plus jeune maire de Saint-Pompon. Infirmier de métier, il partage son temps entre la mairie et ses patients. Il affectionne tout particulièrement la chanson et compose parfois. Né à Tourcoing (Nord), il est arrivé à Saint-Pompon en 1981 avec sa famille. Comme son frère et ses quatre sœurs, il a fréquenté l'école de Saint-Pompon.
Réélu maire le 23 mars 2014 et élu Président de la Communauté de communes
de Domme Villefranche-du-Périgord le 14 avril 2014.
Christian Cramaregeas, maire de Saint-Pompon de 1989 à 2008.
Natif de la Douze en Dordogne, Christian Cramaregeas est arrivé à Saint-Pompon
en 1972, après un passage à Paris.
Dès son arrivée, il reprend la boucherie
du village avec son épouse Christiane.
Dix ans plus tard, il sera élu au conseil-municipal et il deviendra maire en 1989.
Depuis 2008, il est à nouveau conseiller municipal.
Pierre BOUYSSOU maire de Saint-Pompon de 1971 à 1989
Pierre BOUYSSOU était boulanger comme son père et son grand-père,
il tenait la boulangerie sur la place de Saint-Pompon.
Il crée aussi une entreprise commerciale de négoce d'engrais et aliments pour animaux
au lieu-dit "Moulin de Goudou".
Pierre adorait le football au point de participer à un match le jour de son mariage.
A la fin de son mandat de maire, le 6 juin 1998, il marie ses deux fils Francis et Philippe (photo).
Photo appartenant à Francis BOUYSSOUS
Fernand BUFFARD maire de Saint-Pompon de 1937 à 1971
C'était l'homme "à tout faire" de la commune raconte Andrée sa fille, il faisait l'ambulancier lorsqu'une femme devait accoucher, il réglait les problèmes de couples. Lorsqu'une femme venait raconter les soucis qu'elle avait avec son mari et après lorsque c'était le mari qui faisait la même chose, mon père les convoquait tous les deux. Il les faisait asseoir à la table et leur disait de s'expliquer car dans un couple le problème vient des deux. Après quelques explications le couple repartait souvent soulagé et calmé.
En même temps mes parents tenaient l'épicerie qui a été construite par un vieux couple qui n'avait pas d'héritier. Ce couple est donc allé voir mes grands tantes pour qu'elles achètent l'épicerie mais elles n'avaient pas d'argent, ils ont proposé à mes grands tantes de reprendre l'épicerie et de payer dès qu'elles le pourraient, c'est ce qu'elles ont font. Puis elles ont cédé l'épicerie à mes parents.
Ma mère Suzanne CREMON a commencé à travaillé à l'épicerie en 1923 et elle s'est mariée en 1930. C'est à partir de ce moment là que mes parents ont tenu ensemble l'épicerie jusqu'en 1968.
Et moi qui n'aimais pas rester dans la cour de l'épicerie, j'aurai aimé aller jouer dans les ruelles du bourg mais ma mère ne voulait pas...
Photo appartenant à Andrée BUFFARD BOST
Article du journal Sud Ouest du 8 février 1971
Article du journal Sud Ouest du mardi 8 décembre 1987
Dans cet article, il s'est glissé une erreur, il faut lire, Monsieur Delmas, maire,
est décédé le 23 avril 1937 .
Jean LEBRALY Maire de Saint-Pompon de 1919 à 1935
Jean LEBRALY était un universitaire.
Il était docteur honoris causa d'une université anglaise.
Il habitait la villa "Léovil" qu'il avait fait construire dans un style anglais
non loin du bourg de Saint-Pompon.
Son frère Victor LEBRALY a aussi était Maire de Saint-Pompon de 1904 à 1908.
Il n'aura pas de descendant.
La famille LEBRALY est originaire d'Ussel en Corrèze.
Photo appartenant à Monique LEBRALY (petite nièce de Jean LEBRALY)
Jean Lebraly
Photo appartenant à André Richard
Victor LEBRALY Maire de saint-Pompon de 1908 à 1919
Victor LEBRALY était percepteur dans la commune de SIGOULES chef lieu de Canton, regroupant à cette époque 16 communes depuis Monbazillac au sud de Bergerac à Lamozie Saint-Martin et Gardonne à l'ouest de Bergerac et jusqu'aux confins du pays Eymetois.
Sa carte de visite.
Photo et carte appartenant à André Richard.
Jean Eugène BOUYSSONNET, Capitaine Chevalier de la légion d'honneur
Maire de Saint-Pompon de 1875 à 1904.
Cet homme au parcours hors du commun est né au lieu-dit "La Lécune"
à Saint-Pompon le 21 juillet 1828.
A l'âge de 20 ans, il s'engage dans l'armée de Napoléon III où il sera capitaine.
A la défaite de la guerre de 1870, il démissione car il ne voulait pas rester
dans l'armée de la République.
Il rentre donc à Saint-Pompon, se marie avec Aimée Marie MARAVAL.
Le 8 juillet 1876, il sera l'heureux papa d'une petite fille Anne Marie Alice.
Plus tard, il recevra la médaille de la légion d'honneur.
Photo appartenant à Armandine BARGUES
Jean Tabanou
JEAN TABANOU
Petite présentation pour ceux qui ne me connaissent pas.
De 1950 à 1971, j'ai habité à Saint-Pompon avec mes parents,
dans le logement de fonction qu'ils occupaient à l'école
en tant qu'instituteurs.
J'ai commencé mes recherches sur l'histoire du village quand j'avais 16 ans.
J'ai publié une première fois le résultat de ces recherches en 1973.
Seconde édition, plus complète, en 1997.
Depuis que je suis à la retraite, j'essaie de trouver toutes les archives existantes sur Saint-Pompon. La bonne nouvelle c'est qu'il y en a beaucoup plus que je pensais. La mauvaise : leur recherche et leur étude demandent énormément de temps.
J'espère tout de même terminer un (gros) livre en 2024, de façon qu'il soit imprimé avant Noël. Vous serez bien sûr avertis de sa sortie.
Pour contacter Jean Tabanou directement : histoirestpompon@orange.fr
Saint-Pompon, vous l'écrivez comment ?
UN PEU D'HISTOIRE
et Saint-Pompon, vous l'écrivez comment ?
Saint-Pompon était déjà connu sous ce nom au 13ème siècle où il fut mentionné en latin (Sanctus Pomponius) dans le testament d'un seigneur local. Saint Pomponius aurait été évêque de Naples pendant 28 ans.
Sous le règne de l'empereur Justin* et sous le pontificat des papes Hormidas*, Félix*, il défendit énergiquement la foi catholique contre l'hérésie arienne. Il construisit à Naples en l'honneur de la vierge la basilique Sainte Marie Majeure où il fut enterré.
Après sa mort il se produisit de nombreux miracles (entre autres : un liquide merveilleux sortait de son corps).
Ce saint étant très méconnu, on prit longtemps comme saint patron Saint Jean Baptiste.
On trouve Saint Pompon écrit de multiples façons dans les archives : Sen Pomponch, Sanctus Pomponius (1269), S. Pompoing (16ème siècle), S Plaimpon (sur la carte de France de Cassini, fin du 18ème siècle), mais jamais avec un "t" !..
Ce n'est qu'en cette 2ème moitié du 20ème siècle que certains organismes officiels et non des moindres (l'I.G.N., l'I.N.S.E.E., la D.D.A. ...) ajoutèrent un "t" au nom du village, chaque fontionnaire répétant l'erreur de ses collègues !
Pourtant les habitants sont des Saint-Pomponnais et non des Saint-Pompontais, Pompont(a)ins.
Il était pourtant simple de se référer au cadastre, à la D.D.E., ou à la mairie de la commune. Peut-être faut-il agrandir les panneaux de signalisation aux entrées et sorties du village ??
* Justin Ier : empereur d'Orient de 518 à 527
* Saint Hormidas fut pape de 514 à 523
* Félix IV fut pape de 526 à 530
* Boniface II fut pape de 530 à 532
Extrait de : HISTOIRE DE SAINT-POMPON par Jean TABANOU (1997)
Un Saint-Pomponnais connaissait le secret pour guérir de la rage
"Avant que Pasteur ne découvre le vaccin contre la rage,
un homme de Saint-Pompon traitait cette maladie.
On recourrait à ses soins depuis Cahors et Villeneuve-sur-Lot.
Malgré les fortes sommes qui lui furent offertes,
il refusa de transmettre sa formule à l'académie
et disparut avec son secret ..."
Extrait du livre :
Mémoires en Images Sarlat et le Périgord noir
d'Annie-Paule et Christian FELIX.
Loup
En 1816, il y avait des loups à Saint-Pompon.
On les tuait avec de la noix vomique (fruit contenant de la strychnine, et provenant d'un abrisseau : le vomiquier) que l'on trouvait chez le pharmacien.
Le vomiquier
Arbre de l'Inde, toxique par son écorce (fausse angusture) et par son fruit (noix vomique), qui contiennent de la strychnine et de la brucine. (famille des logoniacées).
Les Grilloux
J'ai cru longtemps que le site saint pomponnais des Grilloux datait de la préhistoire. Les vestiges des Grilloux surprennent par la taille des blocs mis en oeuvre, et ne ressemblent ni aux "bories" construites par les bergers ou cultivateurs de la région depuis des milliers d'années ni aux ouvrages romains connus. D'où l'hypothèse d'un site plus ancien !
On peut y voir un mur de soutènement long d'environ 100 mètres et les ruines d'un bâtiment construit lui aussi avec d'énormes blocs calcaires.
Les archéologues ont maintenant très bien compris (et expérimenté eux-mêmes) la mise en place de murs cyclopéens. Sur le site des Grilloux, la manutention des blocs calcaires était facilitée par la topographie du lieu : les pierres probablement extraites plus haut sur le coteau pouvaient être acheminées en profitant de la pente du terrain. L'utilisation de rondins de bois, de cordages végétaux, de la traction animale et/ou humaine, était bien maîtrisée, sans souci de temps ni de rendement ...
Les données les plus récentes fournies par les géologues nous prouvent que ces ruines sont "récentes" : en effet, le calcaire de type kimmeridgien utilisé ici résiste pas plus de 2 siècles à l'air libre.
Il faut se rendre à l'évidence : ces vestiges, bien que très différents des cabanes en encorbellement construites à la même époque, sont l'oeuvre d'agriculteurs du 18ème ou 19ème siècle. L'essor de la vigne en Périgord Noir avait commencé au Moyen-Age, mais prit une autre dimension au 18ème siècle. La construction de cabanes allait de pair avec l'épierrement des parcelles de vigne, et le savoir-faire des bâtisseurs n'a fait que progresser : les cabanes les plus récentes sont les plus élaborées.
Que le site des Grilloux soit récent ne remet pas en cause le courage et la hardiesse de ses bâtisseurs ! Mais une question demeure : pourquoi n'ont-ils pas copié leurs voisins ? Ont-ils pensé que l'emploi de gros blocs permettait une construction plus durable ? Se sont-ils lancé un défi ? ou ont-ils profité tout simplement de ces gros blocs qui étaient sur place et les gênaient ?
C'est étonnant de constater que la mémoire collective n'a pas gardé trace de leur souvenir !
Petite précision : appeler "bories" les cabanes en pierre sèche n'est pas une habitude périgourdine ; c'est une "importation" des années 1970.
D'après Christian Lassure, historien qui s'est spécialisé sur ce type de construction, il faudrait dire "construction à pierre sèche".
Et que tous ceux qui ont parlé de "cabanes gauloises" abandonnent définitivement cette idée, mais soient fiers de leurs aïeux qui ont sué pour réaliser ces cabanes !
Rédacteur : Jean Tabanou
Mur de soutènement long d'environ 100 mètres.